Allô !
Ici François pour ce qui sera notre ultime entrée de blog sur
le voyage !
On est
arrivés à Santiago tôt le matin, et puisqu’il y a plusieurs
gares de bus dans la ville et qu’elles se ressemblent toutes, ça
nous a pris un certain temps pour s’orienter ! On s’est
finalement engouffrés dans le métro (toujours aussi bondé à cette
heure matinale en semaine) en direction de mon ancien appart où on
comptait loger pour les 2 jours qu’il nous restait au Chili (et en
Amérique du Sud !). Ça faisait un peu drôle de revenir dans
cette ville qui m’était devenue tellement familière après y
avoir passé 5 mois ! Et pourtant, en marchant vers mon appart,
j’avais l’impression bizarre de revenir à la maison après une
petite fin de semaine passée hors de la capitale… C’est vous
dire à quel point la routine embarque vite quand on se crée un
petit chez soi après être restés un peu longtemps à la même
place à l’étranger…
En
revenant, on a jasé un bon moment avec Bernardo (mon ancien coloc),
qui avait tout chamboulé le salon parce qu’il voulait cirer les
vieilles planches élimées qui composent le plancher (une excellente
initiative) ! Quand Bernardo est parti, on s’est installé
dans la petite chambre (l’ancienne chambre de mon ex-coloc
allemande Cindy) qui était vide et, après une douche bien
nécessaire, on a renoué avec une bonne habitude… aller au
supermarché Tottus, question de se faire une soupe pour dîner!
Comme Mémé s’était acheté un immense avocat (vraiment cheap au
Chili), on a convenu que j’avais aussi le droit de m’acheter une
empanada dans la petite échoppe près de chez moi. Les proprios ont
beau être les plus bêtes du monde, leur généreuse empanada
napolitaine (fromage-tomates-jambon-origan-olive noire dans une pâte
cuite et non frite) est probablement la meilleure de Santiago! En
fait, chapeau au Chili : les meilleures empanadas d’Amérique
du Sud sont chiliennes (les salteñas
boliviennes, notamment celles qu’on a mangé à Potosi, arrivent en
deuxième place)! Leur secret : elles
contiennent souvent des ingrédients autres que de la viande et du
fromage (lire : des légumes et des épices), et surtout elles
sont cuites au four et non frites comme partout ailleurs!
Après
avoir mangé, on est allés faire quelque chose qui devenait urgent :
me faire couper les cheveux. J’avais été me faire couper les
cheveux une seule fois durant ma session d’études à Santiago et
j’avais été dans un petit salon un peu ghetto pas trop loin de
chez moi. J’avais été un peu traumatisé quand la coiffeuse
m’avait coupé les cheveux uniquement à la machine (tout là, pas
juste pour raser en arrière, non non!) en manquant de m’arracher
les oreilles, sans compter qu’elles m’avaient laissé beaucoup
trop de toupet et que j’avais l’air de Titeuf. J’étais pas
trop sûr du résultat, mais après tout que sais-je de la mode
capilaire? En tout cas, ça ne devait pas être top car ça avait
bien fait rire Mémé sur Skype et le lendemain j’avais donc été
faire couper mon toupet un peu plus court haha! Mais bon, les madames
étaient ben ben fines et c’était pas trop cher alors je me suis
dit que ça valait la peine de leur donner une deuxième chance.
J’avais raison sur ce point-là : les coiffeuses m’ont
accueilli comme si j’étais un vieux client, elles se souvenaient
même de mon nom (!!!) et que je venais du Canada (!!!). En plus,
elles m’ont complimenté sur le fait que ma blonde était bien
jolie, ce sur quoi je ne peux pas vraiment les contredire. Par
contre, leur talent pour couper les cheveux ne s’était pas
vraiment amélioré! Au moins, cette fois, elles ont utilisé un mix
plus sain de rasoir et de ciseaux, en épargnant mes oreilles, mais
me laissant aussi un toupet pas trop égal (mais heureusement plus
court)! En tout cas haha!
Par la
suite, on a pris le métro vers le quartier huppé de Providencia.
Objectif : le Juan Valdez! Eh oui, il y a une succursale de
cette excellente chaîne de café colombienne à Santiago! Vous vous
souvenez à quel point Mémé avait adoré leurs Nevados, ces genres
de cappuccinos glacés décadents quand nous étions en Colombie…
Inutile de vous dire qu’on s’est donc fait plaisir et qu’on a
dégusté nos Nevados sur la terrasse en ressassant nos souvenirs
colombiens! En fait, on y allait aussi (surtout) pour acheter du café
pour un cadeau, mais quand on peut joindre l’utile à l’agréable
tsé… On est ensuite revenus à pied à mon appart, traversant tout
le centre de Santiago baigné de soleil et de chaleur. Ça
contrastait avec mes derniers souvenirs de la capitale, froide et
grise, arbres dénudés!
De
retour à l’appart, on a soupé sommairement avant de prendre le
métro pour le quartier Bellavista, où on avait donné rendez-vous à
mes amis de maîtrise pour une ultime bière de départ! Il y avait
là Jaime et Juan Ignacio (comme la dernière fois, voir notre entrée
de blog sur Santiago), en plus d’Alexandra (une Belge wallonne qui
fait sa maîtrise ici), d’Estrella (une Mexicaine qui étudie ici
pour sa maîtrise également) et de Joaquin (un autre Chilien de ma
classe). Ce fut une très belle soirée, au cœur du trendy Patio
Bellavista, LA place où sortir dans le centre-ville (c’est un
genre d’amalgame de plusieurs restos et bars tendance). Ça a aussi
été triste au moment des adieux… Qui sait en effet si on se
reverra? On verra bien… On est ensuite revenus en bus avant de
s’endormir.
Le
lendemain fut une journée de préparatifs avant-départ, marquée
comme elle doit l’être par du stress! Alors qu’on commençait à
faire les valises, on s’est rendus compte qu’on amenait au Canada
3 types d’alcool : une bouteille de vin, 4 bouteilles de bière
et un cocktail de pisco (alcool fort). Or, on n’avait pas compris
que les douanes canadiennes n’acceptaient qu'un
seul type d’alcool libre de droits et
taxes par personne!
Après, il faut payer! On s’est donc cassés la tête sur ce
problème insoluble, Mémé a tenté de retourner une partie de
l’alcool au Tottus, ça a échoué… puis on s’est finalement
dit qu’on allait voir. Qu’au pire au paierait rendu au pays!
Puis, on s’est questionnés sur la pertinence de s’acheter un sac
supplémentaire pour ramener notre stock. Parce qu’il ne faut pas
oublier qu’en plus de nos 2 backpacks et du petit sac qu’on avait
en voyage, on ramenait aussi ma valise pleine de stock que j’avais
laissée à
Santiago, mon sac d’école et beaucoup de
cadeaux achetés à Mendoza! Compte tenu
des règles de bagages d’Air Canada, Mémé m’a finalement
convaincu qu’on devait acheter un sac de plus. Plus facile à dire
qu’à faire par contre : j’avais beau avoir vécu à
Santiago pendant 5 mois, je n’avais strictement aucune idée de
l’endroit où on pourrait acheter ça! On est donc partis à
travers Santiago en quête du précieux sac, qui devait non seulement
être cheap mais respecter des normes de taille bien précises… Pas
facile! Après de laborieuses recherches dans plusieurs centres
commerciaux, on a fini par opter pour une boite de carton… qui
finalement ne nous a pas servi parce qu’on a pu tout caser dans nos
sacs et la valise. Tout ça pour rien!
Bref,
nos préparatifs nous ont empêché de revoir Alexandra (avec qui on
était censés prendre un café ce jour-là) mais on a quand même pu
jaser à Fiorella, une amie de Bernardo que j’avais connue
durant ma session et qui habitait maintenant dans son appartement.
En
soirée, on a revu un de mes bons amis de Santiago, chez qui j’ai
été hébergé lors de mes toutes premières 2 semaines au Chili :
Tirso! On s’est rendus avec lui dans un bon resto de parilla dans
le quartier étudiant de Republica. Au moment de commander, la
serveuse nous a demandé si on préférait nos grillades « avec
ou sans intérieur »!… I.e. avec trippes et autres
entrailles! On a quand même dit oui, pour goûter… C’était
excellent (sauf les trippes),
mais ce n’était quand même pas du calibre de la viande argentine…
Eh oui, on est devenus snobs de même! On a donné ce qui restait à
Tirso (il y en avait beaucoup trop, alors on a pris un doggy bag de
trippes) puis on est revenus en déambulant dans les rues de
Republica, Concha y Toro et Republica, certains des plus sympathiques
quartiers de Santiago. Là aussi, les adieux ont été tristes….
À
notre réveil le jour suivant, c’était le grand jour : on
revenait à la maison cette journée-là! Cependant, à dire vrai, on
ne s’en rendait pas vraiment compte… et on n’avait même pas
vraiment envie de revenir. Pas que la famille, les amis, le Québec
ne nous manquaient pas, mais on serait bien restés encore un peu…
C’est étrange, les voyages : par moments, tu rêves de la
maison, mais au moment de revenir, tu rêves de pouvoir continuer à
voyager!
On a
toutefois pas vraiment eu le temps pour les questions philosophiques
ce matin-là, parce qu’on a consacré toutes nos énergies à nos
valises! Et, miracle : vers midi, tout entrait, et on avait déjà
fini! Pour se féliciter, on est allés dépenser certains de nos
derniers pesos chiliens à un resto au coin de chez moi. Un repas
sans histoires, sauf pour le bout où on s’est fait achaler par un
itinérant qui a bien déplu à Mémé quand il lui a touché les
cheveux! Ensuite, on a marché dans le pittoresque quartier Yungay en
direction du musée de la mémoire, notre ultime visite touristique
en Amérique du Sud. En chemin, on s’est arrêtés dans le mignon
petit resto-bar que tiennent depuis peu la propriétaire de mon
logement à Santiago et son copain. Si vous passez, n’hésitez à
les visiter (ça s’appelle Bar Popular), ça a l’air délicieux
ce qu’ils font et ils sont très gentils! En tout cas, ça a été
bien agréable de les revoir! Ça a conclu ma ronde d’aux revoirs,
étant donné que j’avais salué pour une dernière fois Bernardo
le matin même… C’est dur les adieux!
Enfin,
on est arrivés au Musée de la mémoire. Avis à tous : une
visite de Santiago n’est pas complète sans avoir fait un tour à
ce musée particulièrement poignant. C’est ici en effet que l’on
se souvient de la douloureuse époque pas si lointaine de la
dictature militaire de Pinochet. Pour ceux qui ne connaissent pas,
c’était un régime criminel qui a terrorisé la population pendant
près de 2 décennies, emprisonnant, torturant, violant et tuant bon
nombre d’opposants politiques supposés. C’est une immense
blessure dans le passé récent du Chili, et une visite au musée
vous montre assez durement la souffrance des gens sous cette
dictature cruelle. Elle montre aussi à quel point les gens étaient
divisés à l’époque où Pinochet a pris le pouvoir par la force.
Par contre, pas un mot sur l’implication des États-Unis dans ce
coup d’État : une indication que certaines choses demeurent
encore trop politisées pour faire consensus… Bref, une visite
vraiment intéressante. J’ai reçu un coup de téléphone
d’Alexandra et on s’est dit adieu aussi…
À un
certain moment donné par contre, notre montre nous a rappelé qu’on
devait se préparer à partir pour l’aéroport… On a donc pris le
métro vers l’appart, mais avant de revenir complètement on a
dépensé certains de nos derniers pesos pour s’acheter un
biscocho, un genre de biscuit au dulce de leche et chocolat. Ensuite,
on a pris nos bagages et on est repartis vers l’arrêt de bus. Ça
me faisait vraiment bizarre de laisser l’appartement, pour de bon
cette fois… Après, une fois dans le bus, c’était de laisser
Santiago derrière qui faisait drôle… On s’attache, tout de même
haha!
Parvenus
à l’aéroport, on s’est retrouvés face à une file complètement
anarchique qui semblait vaguement se diriger vers les bureaux d’Air
Canada. Heureusement, tout le monde attendait en ligne! On a fait
peser notre valise à un autre comptoire,
elle était trop lourde, on a changé quelques trucs et tout allait
finalement. En attendant, on a fait connaissance avec une jeune
Américaine de Boston, professeure d’anglais à Santiago, qui
revenait aux États-Unis pour Noël. Elle était bien gentille mais
elle avait une grosse « patarafe » sur le visage et un
œil entièrement rouge de sang… « Ah oui, je suis tombée à
vélo, et j’ai pas voulu me faire soigner, ça coûte cher… »
On ne se le répètera jamais assez : nous sommes privilégiés,
au Québec, d’avoir un système de santé public, universel et
gratuit. C’est en voyageant qu’on se rend compte que c’est
vraiment une chance, quand on se compare… On a beau attendre des
heures, reste que si on se blesse, on ne se dira jamais « je ne
vais pas aller à l’hôpital, je n’en ai pas les moyens ».
Juste pour ça, on est bien chez nous!
Après
une longue attente, on a finalement pu avoir nos boarding pass. Le
préposé chilien à l’accueil parlait un peu français et était
déterminé à nous servir dans notre langue. C’était louable,
mais ce fut laborieux à expliquer qu’on avait déjà nos boarding
pass électroniques! En tout cas! Comme on partait dans 2 h, on s’est
dit qu’on allait bouffer nos poires avant les douanes et dépenser
ce qui nous restait de pesos. Assis par terre, on avait l’air un
peu hobo dans le chic aéroport de Santiago! Mémé est ensuite
revenue avec des gommes dégueues pleine de jus à l’intérieur
(« c’était le meilleur rapport qualité-prix! ») puis
on a fait la file pour les douanes. On a alors été frappés par le
fait que plusieurs personnes près de nous parlaient en québécois!
Et en français bien colon, servi dans une syntaxe déplorable et
ponctué de sacres (sans parler de la teneur désespérément BS du
discours que les 3 gros gars avaient entre eux entre 2 rires épais).
Quels beaux ambassadeurs du Québec en Amérique du Sud! Est-ce qu’on
peut rester au Chili, finalement?
Une
fois les douanes passées (et après une longue attente, le temps que
je remette tout ce qu’on nous demande d’enlever au détecteur de
métal… je sais pas pourquoi, je suis au moins 2 fois plus lent que
tout le monde pour ces affaires-là!), on a attendu notre avion.
Encore une fois, on a attendu qu’on nous appelle pour se lever…
On ne comprendra jamais les gens qui se mettent en ligne dès qu’on
annonce que l’embarquement est imminent… À moins d’être en
chaise roulante ou de voyager en première classe, t’en as encore
au moins pour une demie-heure à attendre! Par ailleurs, on a trouvé
que les gens étaient particulièrement pas forts concernant
l’embarquement de ce vol-là. Il y avait un agglutinement de gens
devant nous alors qu’ils annonçaient l’embarquement des rangées
30-50 (dans lesquelles nous étions, parce
que Mémé tient toujours à ce qu'on soit le plus en arrière de
l'avion possible vu que ce serait plus sécuritaire en cas de
crash...). Le tas de gens ne bougeait pas.
Après un petit moment, soupçonnant qu’on avait affaire à une
belle manifestation de stupidité humaine, on demande à la madame en
avant de nous dans quel siège elle est. « Oh je suis rangée
25 ». BEN POURQUOI T’ES LÀ PIS QUE TU BLOQUES TOUT LE MONDE
D’ABORD???? LAISSE PASSER LES GENS QUI DOIVENT EMBARQUER
MAINTENANT!!! Et ils étaient un tas de zozos à faire ça.
Pourquoi??? Les agents de bord capotaient : « Non
monsieur, vous êtes dans la rangée 11, on fait l’embarquement des
rangées 30-50 maintenant, attendez votre tour! » Et devinez où
le monsieur en question attendait? Bingo : au tout début de la
file, bloquant ainsi tout le monde derrière lui. On a fini de peine
et de misère à se glisser entre la foule de taouins qui nuisaient à
tout le monde et qui restaient en avant de la file tout à fait
égoïstement uniquement pour garder leur place au début de la file…
L’être humain, surtout en groupe, peut vraiment être tata
parfois…
Le vol
vers Toronto fut sans histoire. J’ai eu un petit pincement au cœur
en quittant le Chili… On a eu droit à une double ration de vin
parce que notre hôtesse de l’air était bien gentille! C’est
peut-être aussi parce qu’on a toujours l’air cheap quand on
demande « Est-ce que c’est compris? » quand on nous
propose du vin avec le repas! Dans l’avion, il y avait aussi un
gars qui avait amené son très moche chihuahua en cage (vous saviez
qu’on pouvait faire ça? Pas moi!) et quand on l’a vu au début
on était sûrs qu’on allait avoir droit à des jappements
incessants et suraïgus… mais finalement non. Ouf!
Finalement,
après 12h de vol, on est atterris à Toronto! Gros contraste :
il y a de la neige, et il fait -10 ici, alors qu’il faisait 35 à
Santiago! En sortant, on ne pensait qu’à une chose : est-ce
qu’on allait avoir du trouble avec l’alcool qu’on ramenait?
Arrivés aux douanes, une employée nous dit d’aller tout droit
pour passer aux douanes. Sauf que tout droit, il n’y a pas vraiment
de chemin balisé par des cordes. En fait on pouvait passer, mais
toutes les cordes étaient défaites. Obéissants, on continue quand
même tout droit, même si on se dirige vers le kiosque des douanes
destiné aux citoyens étrangers (et non canadiens). Et c’est là
que nous avons le discours surréaliste suivant (en anglais) avec une
autre employée de l’aéroport, qui avait l’air de s’être
particulièrement levée du mauvais pied :
Employée
folle, nous avisant: Hey vous! Êtes-vous des citoyens étrangers?
Nous :
Non.
Employée
folle : BEN QU’EST-CE QUE VOUS FAITES ICI D’ABORD??? LES
DOUANES POUR LES CANADIENS C’EST DE L’AUTRE BORD! POURQUOI VOUS
AVEZ PAS SUIVI LE CHEMIN?
Nous,
abasourdis : Ben, on nous a dit de venir ici… Pis y’a pas
vraiment de chemin, toutes les cordes sont défaites…
Employée
folle : BEN OUI Y’A UN CHEMIN, YÉ LÀ! (elle se rend compte
que les cordes sont défaites) COMMENT ÇA C’EST DÉFAIT? AH C’EST
VOUS QUI L’AVEZ DÉFAIT!!!
Nous,
hésitant entre le rire et la stupeur : Euh… Non!…
Employée
folle qui continue à nous engueuler: BEN VOUS AURIEZ DÛ SUIVRE
LE CHEMIN, C’EST DE L’AUTRE BORD LES DOUANES POUR LES CANADIENS!
C’EST LÀ QUE VOUS AURIEZ DÛ ALLER!
Nous,
s’esclaffant : Mais comment on aurait pu savoir? Haha!
Bref,
bienvenue au Canada han! Haha!
Ensuite,
les douanes… J’avais finalement déclaré avoir plus d’alcool
que ce qui était permis. Avec le nouveau système automatisé de
traitement des déclarations, on n’avait qu’à entrer notre
passeport et la déclaration dans une machine, et ils nous référaient
au douanier correspondant. Mémé s’est fait demander par son
douanier si c’était le fun voyager avec moi, j’ai pas
trop compris pourquoi mais bon, il
cherchait peut-être un partenaire de voyage!! De mon côté, le
douanier était trop gentil, il a juste dit « Just tell me what
you have ». Je lui ai dit pour le pisco, il m’a fait un gros
sourire avec « tu capotes tellement pour rien » écrit
dans sa face et m’a souhaité la bienvenue chez moi. Yé!!
On a
revu nos Québécois BS en attendant nos valises, puis on a refait la
file pour aller vers notre correspondance, après avoir réenregistré
nos bagages… C’était un peu bizarre, on a pas tout à fait
compris pourquoi nos valises ne suivaient pas automatiquement… En
tout cas! Après un dernier court vol, on est finalement arrivés à
Montréal! J’étais de retour au Québec après une absence de 10
mois!
On est
arrivés à l’heure (voire peut-être un peu plus tôt), on a été
reprendre nos valises et on est ensuite allés à la rencontre de nos
parents! Enfin, des parents de Mémé : ma mère, mon frère et
ma sœur n’étaient pas encore arrivés haha! Ma mère et ma sœur
sont arrivés 5 minutes plus tard. On était tous contents de se
revoir! On est finalement restés un bon moment à l’aéroport, non
pas parce qu’on trippait mais parce qu’on devait attendre mon
frère, Laurent, qui s’était organisé tout croche et qui
finalement est arrivé avec un bon quarante minutes de retard…. On
lui a fait une belle haie d’honneur en riant avant de tous partir à
Ste-Thérèse pour bruncher chez les parents de Mémé!
Ainsi
s’achève notre voyage! 11 pays, 32 nuits de bus, 4 jours de
bateau, des milliers de beaux paysages, de rencontres, d’expériences…
et à peine 3 semaines de malaises gastriques pour Mémé (contre 1
journée pour moi)! Gracias Suramerica por todo (sauf les malaises
gastriques)!
Merci
à tous ceux qui ont su braver la longueur de nos textes et qui nous
ont suivi dans nos péripéties (et à tous ceux aussi qui ont
abandonné après les premières phrases haha!)! Merci pour vos
commentaires, on a adoré vous lire!
Et en
primeur : on a deux entrées surprises pour vous! Pas longues,
promis, elles sont cocasses :
on les mets en ligne très bientôt!!
Hasta
pronto!
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