samedi 25 janvier 2014

Santiago, le retour !

Allô ! Ici François pour ce qui sera notre ultime entrée de blog sur le voyage !

On est arrivés à Santiago tôt le matin, et puisqu’il y a plusieurs gares de bus dans la ville et qu’elles se ressemblent toutes, ça nous a pris un certain temps pour s’orienter ! On s’est finalement engouffrés dans le métro (toujours aussi bondé à cette heure matinale en semaine) en direction de mon ancien appart où on comptait loger pour les 2 jours qu’il nous restait au Chili (et en Amérique du Sud !). Ça faisait un peu drôle de revenir dans cette ville qui m’était devenue tellement familière après y avoir passé 5 mois ! Et pourtant, en marchant vers mon appart, j’avais l’impression bizarre de revenir à la maison après une petite fin de semaine passée hors de la capitale… C’est vous dire à quel point la routine embarque vite quand on se crée un petit chez soi après être restés un peu longtemps à la même place à l’étranger…

En revenant, on a jasé un bon moment avec Bernardo (mon ancien coloc), qui avait tout chamboulé le salon parce qu’il voulait cirer les vieilles planches élimées qui composent le plancher (une excellente initiative) ! Quand Bernardo est parti, on s’est installé dans la petite chambre (l’ancienne chambre de mon ex-coloc allemande Cindy) qui était vide et, après une douche bien nécessaire, on a renoué avec une bonne habitude… aller au supermarché Tottus, question de se faire une soupe pour dîner! Comme Mémé s’était acheté un immense avocat (vraiment cheap au Chili), on a convenu que j’avais aussi le droit de m’acheter une empanada dans la petite échoppe près de chez moi. Les proprios ont beau être les plus bêtes du monde, leur généreuse empanada napolitaine (fromage-tomates-jambon-origan-olive noire dans une pâte cuite et non frite) est probablement la meilleure de Santiago! En fait, chapeau au Chili : les meilleures empanadas d’Amérique du Sud sont chiliennes (les salteñas boliviennes, notamment celles qu’on a mangé à Potosi, arrivent en deuxième place)! Leur secret : elles contiennent souvent des ingrédients autres que de la viande et du fromage (lire : des légumes et des épices), et surtout elles sont cuites au four et non frites comme partout ailleurs!

Après avoir mangé, on est allés faire quelque chose qui devenait urgent : me faire couper les cheveux. J’avais été me faire couper les cheveux une seule fois durant ma session d’études à Santiago et j’avais été dans un petit salon un peu ghetto pas trop loin de chez moi. J’avais été un peu traumatisé quand la coiffeuse m’avait coupé les cheveux uniquement à la machine (tout là, pas juste pour raser en arrière, non non!) en manquant de m’arracher les oreilles, sans compter qu’elles m’avaient laissé beaucoup trop de toupet et que j’avais l’air de Titeuf. J’étais pas trop sûr du résultat, mais après tout que sais-je de la mode capilaire? En tout cas, ça ne devait pas être top car ça avait bien fait rire Mémé sur Skype et le lendemain j’avais donc été faire couper mon toupet un peu plus court haha! Mais bon, les madames étaient ben ben fines et c’était pas trop cher alors je me suis dit que ça valait la peine de leur donner une deuxième chance. J’avais raison sur ce point-là : les coiffeuses m’ont accueilli comme si j’étais un vieux client, elles se souvenaient même de mon nom (!!!) et que je venais du Canada (!!!). En plus, elles m’ont complimenté sur le fait que ma blonde était bien jolie, ce sur quoi je ne peux pas vraiment les contredire. Par contre, leur talent pour couper les cheveux ne s’était pas vraiment amélioré! Au moins, cette fois, elles ont utilisé un mix plus sain de rasoir et de ciseaux, en épargnant mes oreilles, mais me laissant aussi un toupet pas trop égal (mais heureusement plus court)! En tout cas haha!

Par la suite, on a pris le métro vers le quartier huppé de Providencia. Objectif : le Juan Valdez! Eh oui, il y a une succursale de cette excellente chaîne de café colombienne à Santiago! Vous vous souvenez à quel point Mémé avait adoré leurs Nevados, ces genres de cappuccinos glacés décadents quand nous étions en Colombie… Inutile de vous dire qu’on s’est donc fait plaisir et qu’on a dégusté nos Nevados sur la terrasse en ressassant nos souvenirs colombiens! En fait, on y allait aussi (surtout) pour acheter du café pour un cadeau, mais quand on peut joindre l’utile à l’agréable tsé… On est ensuite revenus à pied à mon appart, traversant tout le centre de Santiago baigné de soleil et de chaleur. Ça contrastait avec mes derniers souvenirs de la capitale, froide et grise, arbres dénudés!

De retour à l’appart, on a soupé sommairement avant de prendre le métro pour le quartier Bellavista, où on avait donné rendez-vous à mes amis de maîtrise pour une ultime bière de départ! Il y avait là Jaime et Juan Ignacio (comme la dernière fois, voir notre entrée de blog sur Santiago), en plus d’Alexandra (une Belge wallonne qui fait sa maîtrise ici), d’Estrella (une Mexicaine qui étudie ici pour sa maîtrise également) et de Joaquin (un autre Chilien de ma classe). Ce fut une très belle soirée, au cœur du trendy Patio Bellavista, LA place où sortir dans le centre-ville (c’est un genre d’amalgame de plusieurs restos et bars tendance). Ça a aussi été triste au moment des adieux… Qui sait en effet si on se reverra? On verra bien… On est ensuite revenus en bus avant de s’endormir.

Le lendemain fut une journée de préparatifs avant-départ, marquée comme elle doit l’être par du stress! Alors qu’on commençait à faire les valises, on s’est rendus compte qu’on amenait au Canada 3 types d’alcool : une bouteille de vin, 4 bouteilles de bière et un cocktail de pisco (alcool fort). Or, on n’avait pas compris que les douanes canadiennes n’acceptaient qu'un seul type d’alcool libre de droits et taxes par personne! Après, il faut payer! On s’est donc cassés la tête sur ce problème insoluble, Mémé a tenté de retourner une partie de l’alcool au Tottus, ça a échoué… puis on s’est finalement dit qu’on allait voir. Qu’au pire au paierait rendu au pays! Puis, on s’est questionnés sur la pertinence de s’acheter un sac supplémentaire pour ramener notre stock. Parce qu’il ne faut pas oublier qu’en plus de nos 2 backpacks et du petit sac qu’on avait en voyage, on ramenait aussi ma valise pleine de stock que j’avais laissée à Santiago, mon sac d’école et beaucoup de cadeaux achetés à Mendoza! Compte tenu des règles de bagages d’Air Canada, Mémé m’a finalement convaincu qu’on devait acheter un sac de plus. Plus facile à dire qu’à faire par contre : j’avais beau avoir vécu à Santiago pendant 5 mois, je n’avais strictement aucune idée de l’endroit où on pourrait acheter ça! On est donc partis à travers Santiago en quête du précieux sac, qui devait non seulement être cheap mais respecter des normes de taille bien précises… Pas facile! Après de laborieuses recherches dans plusieurs centres commerciaux, on a fini par opter pour une boite de carton… qui finalement ne nous a pas servi parce qu’on a pu tout caser dans nos sacs et la valise. Tout ça pour rien!

Bref, nos préparatifs nous ont empêché de revoir Alexandra (avec qui on était censés prendre un café ce jour-là) mais on a quand même pu jaser à Fiorella, une amie de Bernardo que j’avais connue durant ma session et qui habitait maintenant dans son appartement.

En soirée, on a revu un de mes bons amis de Santiago, chez qui j’ai été hébergé lors de mes toutes premières 2 semaines au Chili : Tirso! On s’est rendus avec lui dans un bon resto de parilla dans le quartier étudiant de Republica. Au moment de commander, la serveuse nous a demandé si on préférait nos grillades « avec ou sans intérieur »!… I.e. avec trippes et autres entrailles! On a quand même dit oui, pour goûter… C’était excellent (sauf les trippes), mais ce n’était quand même pas du calibre de la viande argentine… Eh oui, on est devenus snobs de même! On a donné ce qui restait à Tirso (il y en avait beaucoup trop, alors on a pris un doggy bag de trippes) puis on est revenus en déambulant dans les rues de Republica, Concha y Toro et Republica, certains des plus sympathiques quartiers de Santiago. Là aussi, les adieux ont été tristes….

À notre réveil le jour suivant, c’était le grand jour : on revenait à la maison cette journée-là! Cependant, à dire vrai, on ne s’en rendait pas vraiment compte… et on n’avait même pas vraiment envie de revenir. Pas que la famille, les amis, le Québec ne nous manquaient pas, mais on serait bien restés encore un peu… C’est étrange, les voyages : par moments, tu rêves de la maison, mais au moment de revenir, tu rêves de pouvoir continuer à voyager!

On a toutefois pas vraiment eu le temps pour les questions philosophiques ce matin-là, parce qu’on a consacré toutes nos énergies à nos valises! Et, miracle : vers midi, tout entrait, et on avait déjà fini! Pour se féliciter, on est allés dépenser certains de nos derniers pesos chiliens à un resto au coin de chez moi. Un repas sans histoires, sauf pour le bout où on s’est fait achaler par un itinérant qui a bien déplu à Mémé quand il lui a touché les cheveux! Ensuite, on a marché dans le pittoresque quartier Yungay en direction du musée de la mémoire, notre ultime visite touristique en Amérique du Sud. En chemin, on s’est arrêtés dans le mignon petit resto-bar que tiennent depuis peu la propriétaire de mon logement à Santiago et son copain. Si vous passez, n’hésitez à les visiter (ça s’appelle Bar Popular), ça a l’air délicieux ce qu’ils font et ils sont très gentils! En tout cas, ça a été bien agréable de les revoir! Ça a conclu ma ronde d’aux revoirs, étant donné que j’avais salué pour une dernière fois Bernardo le matin même… C’est dur les adieux!

Enfin, on est arrivés au Musée de la mémoire. Avis à tous : une visite de Santiago n’est pas complète sans avoir fait un tour à ce musée particulièrement poignant. C’est ici en effet que l’on se souvient de la douloureuse époque pas si lointaine de la dictature militaire de Pinochet. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’était un régime criminel qui a terrorisé la population pendant près de 2 décennies, emprisonnant, torturant, violant et tuant bon nombre d’opposants politiques supposés. C’est une immense blessure dans le passé récent du Chili, et une visite au musée vous montre assez durement la souffrance des gens sous cette dictature cruelle. Elle montre aussi à quel point les gens étaient divisés à l’époque où Pinochet a pris le pouvoir par la force. Par contre, pas un mot sur l’implication des États-Unis dans ce coup d’État : une indication que certaines choses demeurent encore trop politisées pour faire consensus… Bref, une visite vraiment intéressante. J’ai reçu un coup de téléphone d’Alexandra et on s’est dit adieu aussi…

À un certain moment donné par contre, notre montre nous a rappelé qu’on devait se préparer à partir pour l’aéroport… On a donc pris le métro vers l’appart, mais avant de revenir complètement on a dépensé certains de nos derniers pesos pour s’acheter un biscocho, un genre de biscuit au dulce de leche et chocolat. Ensuite, on a pris nos bagages et on est repartis vers l’arrêt de bus. Ça me faisait vraiment bizarre de laisser l’appartement, pour de bon cette fois… Après, une fois dans le bus, c’était de laisser Santiago derrière qui faisait drôle… On s’attache, tout de même haha!

Parvenus à l’aéroport, on s’est retrouvés face à une file complètement anarchique qui semblait vaguement se diriger vers les bureaux d’Air Canada. Heureusement, tout le monde attendait en ligne! On a fait peser notre valise à un autre comptoire, elle était trop lourde, on a changé quelques trucs et tout allait finalement. En attendant, on a fait connaissance avec une jeune Américaine de Boston, professeure d’anglais à Santiago, qui revenait aux États-Unis pour Noël. Elle était bien gentille mais elle avait une grosse « patarafe » sur le visage et un œil entièrement rouge de sang… « Ah oui, je suis tombée à vélo, et j’ai pas voulu me faire soigner, ça coûte cher… » On ne se le répètera jamais assez : nous sommes privilégiés, au Québec, d’avoir un système de santé public, universel et gratuit. C’est en voyageant qu’on se rend compte que c’est vraiment une chance, quand on se compare… On a beau attendre des heures, reste que si on se blesse, on ne se dira jamais « je ne vais pas aller à l’hôpital, je n’en ai pas les moyens ». Juste pour ça, on est bien chez nous!

Après une longue attente, on a finalement pu avoir nos boarding pass. Le préposé chilien à l’accueil parlait un peu français et était déterminé à nous servir dans notre langue. C’était louable, mais ce fut laborieux à expliquer qu’on avait déjà nos boarding pass électroniques! En tout cas! Comme on partait dans 2 h, on s’est dit qu’on allait bouffer nos poires avant les douanes et dépenser ce qui nous restait de pesos. Assis par terre, on avait l’air un peu hobo dans le chic aéroport de Santiago! Mémé est ensuite revenue avec des gommes dégueues pleine de jus à l’intérieur (« c’était le meilleur rapport qualité-prix! ») puis on a fait la file pour les douanes. On a alors été frappés par le fait que plusieurs personnes près de nous parlaient en québécois! Et en français bien colon, servi dans une syntaxe déplorable et ponctué de sacres (sans parler de la teneur désespérément BS du discours que les 3 gros gars avaient entre eux entre 2 rires épais). Quels beaux ambassadeurs du Québec en Amérique du Sud! Est-ce qu’on peut rester au Chili, finalement?

Une fois les douanes passées (et après une longue attente, le temps que je remette tout ce qu’on nous demande d’enlever au détecteur de métal… je sais pas pourquoi, je suis au moins 2 fois plus lent que tout le monde pour ces affaires-là!), on a attendu notre avion. Encore une fois, on a attendu qu’on nous appelle pour se lever… On ne comprendra jamais les gens qui se mettent en ligne dès qu’on annonce que l’embarquement est imminent… À moins d’être en chaise roulante ou de voyager en première classe, t’en as encore au moins pour une demie-heure à attendre! Par ailleurs, on a trouvé que les gens étaient particulièrement pas forts concernant l’embarquement de ce vol-là. Il y avait un agglutinement de gens devant nous alors qu’ils annonçaient l’embarquement des rangées 30-50 (dans lesquelles nous étions, parce que Mémé tient toujours à ce qu'on soit le plus en arrière de l'avion possible vu que ce serait plus sécuritaire en cas de crash...). Le tas de gens ne bougeait pas. Après un petit moment, soupçonnant qu’on avait affaire à une belle manifestation de stupidité humaine, on demande à la madame en avant de nous dans quel siège elle est. « Oh je suis rangée 25 ». BEN POURQUOI T’ES LÀ PIS QUE TU BLOQUES TOUT LE MONDE D’ABORD???? LAISSE PASSER LES GENS QUI DOIVENT EMBARQUER MAINTENANT!!! Et ils étaient un tas de zozos à faire ça. Pourquoi??? Les agents de bord capotaient : « Non monsieur, vous êtes dans la rangée 11, on fait l’embarquement des rangées 30-50 maintenant, attendez votre tour! » Et devinez où le monsieur en question attendait? Bingo : au tout début de la file, bloquant ainsi tout le monde derrière lui. On a fini de peine et de misère à se glisser entre la foule de taouins qui nuisaient à tout le monde et qui restaient en avant de la file tout à fait égoïstement uniquement pour garder leur place au début de la file… L’être humain, surtout en groupe, peut vraiment être tata parfois…

Le vol vers Toronto fut sans histoire. J’ai eu un petit pincement au cœur en quittant le Chili… On a eu droit à une double ration de vin parce que notre hôtesse de l’air était bien gentille! C’est peut-être aussi parce qu’on a toujours l’air cheap quand on demande « Est-ce que c’est compris? » quand on nous propose du vin avec le repas! Dans l’avion, il y avait aussi un gars qui avait amené son très moche chihuahua en cage (vous saviez qu’on pouvait faire ça? Pas moi!) et quand on l’a vu au début on était sûrs qu’on allait avoir droit à des jappements incessants et suraïgus… mais finalement non. Ouf!

Finalement, après 12h de vol, on est atterris à Toronto! Gros contraste : il y a de la neige, et il fait -10 ici, alors qu’il faisait 35 à Santiago! En sortant, on ne pensait qu’à une chose : est-ce qu’on allait avoir du trouble avec l’alcool qu’on ramenait? Arrivés aux douanes, une employée nous dit d’aller tout droit pour passer aux douanes. Sauf que tout droit, il n’y a pas vraiment de chemin balisé par des cordes. En fait on pouvait passer, mais toutes les cordes étaient défaites. Obéissants, on continue quand même tout droit, même si on se dirige vers le kiosque des douanes destiné aux citoyens étrangers (et non canadiens). Et c’est là que nous avons le discours surréaliste suivant (en anglais) avec une autre employée de l’aéroport, qui avait l’air de s’être particulièrement levée du mauvais pied :

Employée folle, nous avisant: Hey vous! Êtes-vous des citoyens étrangers?
Nous : Non.
Employée folle : BEN QU’EST-CE QUE VOUS FAITES ICI D’ABORD??? LES DOUANES POUR LES CANADIENS C’EST DE L’AUTRE BORD! POURQUOI VOUS AVEZ PAS SUIVI LE CHEMIN?
Nous, abasourdis : Ben, on nous a dit de venir ici… Pis y’a pas vraiment de chemin, toutes les cordes sont défaites…
Employée folle : BEN OUI Y’A UN CHEMIN, YÉ LÀ! (elle se rend compte que les cordes sont défaites) COMMENT ÇA C’EST DÉFAIT? AH C’EST VOUS QUI L’AVEZ DÉFAIT!!!
Nous, hésitant entre le rire et la stupeur : Euh… Non!…
Employée folle qui continue à nous engueuler: BEN VOUS AURIEZ DÛ SUIVRE LE CHEMIN, C’EST DE L’AUTRE BORD LES DOUANES POUR LES CANADIENS! C’EST LÀ QUE VOUS AURIEZ DÛ ALLER!
Nous, s’esclaffant : Mais comment on aurait pu savoir? Haha!

Bref, bienvenue au Canada han! Haha!

Ensuite, les douanes… J’avais finalement déclaré avoir plus d’alcool que ce qui était permis. Avec le nouveau système automatisé de traitement des déclarations, on n’avait qu’à entrer notre passeport et la déclaration dans une machine, et ils nous référaient au douanier correspondant. Mémé s’est fait demander par son douanier si c’était le fun voyager avec moi, j’ai pas trop compris pourquoi mais bon, il cherchait peut-être un partenaire de voyage!! De mon côté, le douanier était trop gentil, il a juste dit « Just tell me what you have ». Je lui ai dit pour le pisco, il m’a fait un gros sourire avec « tu capotes tellement pour rien » écrit dans sa face et m’a souhaité la bienvenue chez moi. Yé!!

On a revu nos Québécois BS en attendant nos valises, puis on a refait la file pour aller vers notre correspondance, après avoir réenregistré nos bagages… C’était un peu bizarre, on a pas tout à fait compris pourquoi nos valises ne suivaient pas automatiquement… En tout cas! Après un dernier court vol, on est finalement arrivés à Montréal! J’étais de retour au Québec après une absence de 10 mois!

On est arrivés à l’heure (voire peut-être un peu plus tôt), on a été reprendre nos valises et on est ensuite allés à la rencontre de nos parents! Enfin, des parents de Mémé : ma mère, mon frère et ma sœur n’étaient pas encore arrivés haha! Ma mère et ma sœur sont arrivés 5 minutes plus tard. On était tous contents de se revoir! On est finalement restés un bon moment à l’aéroport, non pas parce qu’on trippait mais parce qu’on devait attendre mon frère, Laurent, qui s’était organisé tout croche et qui finalement est arrivé avec un bon quarante minutes de retard…. On lui a fait une belle haie d’honneur en riant avant de tous partir à Ste-Thérèse pour bruncher chez les parents de Mémé!

Ainsi s’achève notre voyage! 11 pays, 32 nuits de bus, 4 jours de bateau, des milliers de beaux paysages, de rencontres, d’expériences… et à peine 3 semaines de malaises gastriques pour Mémé (contre 1 journée pour moi)! Gracias Suramerica por todo (sauf les malaises gastriques)!

Merci à tous ceux qui ont su braver la longueur de nos textes et qui nous ont suivi dans nos péripéties (et à tous ceux aussi qui ont abandonné après les premières phrases haha!)! Merci pour vos commentaires, on a adoré vous lire!

Et en primeur : on a deux entrées surprises pour vous! Pas longues, promis, elles sont cocasses : on les mets en ligne très bientôt!!


Hasta pronto!

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