Désolé pour le délai depuis notre dernière publication, on n'a pas eu/pris le temps d'écrire, puis après on n'avait plus accès à du wifi!
Une fois à Cusco, on a marché le long d'une avenue glauque qui devenait de plus en plus fréquentable au fur et à mesure qu'on avançait vers la place centrale tout en se frayant un chemin sur les trottoirs entre les touristes et les "touts", ces personnes gossantes payées par un magasin ou un resto pour venir t'achaler pour que tu rentres dans leur commerce! Il y en avait déjà beaucoup à Arequipa près de la place centrale, où certains avaient développé la tactique de se mettre à deux en travers du chemin de manière à ce qu'on soit obligés d'arrêter et qu'on écoute leur speech de vente! Un peu plus et ils nous plaquaient par terre et nous traînaient de force dans leur resto! À Cuzco, le DisneyWorld du tourisme en Amérique du Sud, c'est encore pire: il y a tellement de touts qu'il faut repousser leurs avances au moins plusieurs fois par minute par endroits! À la fin, on était rendus tellement bons qu'on disait "No, gracias" avant même que la personne n'ouvre la bouche!
Après avoir trouvé un hostel très bien et pas trop cher, on est partis manger dans un resto végétarien qui faisait des prix étonnement corrects pour Cuzco, où tout coûte en moyenne le double d'ailleurs au Pérou! En revenant, on a parlé sur Skype avec nos parents avant de s'effondrer dans notre lit, sales (on ne s'était pas lavé depuis notre départ d'Arequipa) et complètement morts!
On a rattrapé notre sommeil en dormant jusqu'à midi le lendemain, puis on s'est mis en route pour une journée d'organisation en allant d'abord à l'info touristique de Cusco... Parce que Cusco, pour ceux qui l'ignorent, c'est la porte d'entrée vers le fameux Machu Picchu, à quelques heures de la ville! Et comme le Machu Picchu est aussi hyper-touristique, le visiter pour pas cher demande de s'informer! Naturellement, l'information que nous donnait le guide, comme partout au Pérou à date, n'était que partielle, d'où l'utilité des excellents bureaux touristiques du Pérou! Il n'y a pas de route pour se rendre au Machu Picchu. Pour y accéder, il y a la voie royale et magistralement "overpriced" du train qui, pour 3 misérables heures de Cusco jusqu'au village d'Aguas Calientes au pied des ruines, demande l'exorbitante somme de .... 100$-120$ aller-retour! Pour vous donner une idée, à ce prix-là, on peut traverser tout le Pérou du nord au sud en bus! Une autre option, hyper-populaire et encore plus chère, consiste à marcher plusieurs jours avec porteurs vers le Machu Picchu le long de l'Inca Trail, probablement le sentier le plus connu (et le plus couru) d'Amérique du Sud. C'est apparemment très beau, mais il faut acheter un droit d'accès des mois d'avance et il faut être prêt à n'être entouré que de touristes durant tout le trajet... Enfin, pour les cheaps comme nous, il reste l'entrée au Machu Picchu par la porte arrière, soit traverser les Andes en bus à partir de Cusco et continuer dans la jungle le long de pistes vertigineuses vers un barrage électrique (un lieu fort moche appelé très originalement "Hidroelectricas"), d'où on doit marcher les derniers 12 kilomètres vers le village d'Aguas Calientes et le Machu Picchu. Coût: 35$ aller-retour (pour 6h de trajet aller et retour), soit 3 fois moins qu'en train (mais ô combien plus exigeant et compliqué). L'information touristique nous ayant confirmé qu'on pouvait faire tout ça nous-mêmes, on en est ressortis bien contents! Par contre, on n'a pas pu nous confirmer qu'on pouvait avoir le prix étudiant pour Machu Picchu (25$ vs 50$ entrée générale) avec nos magnifiques cartes de l'Université Laval, et, parce qu'on était pas chanceux cette journée-là, le bureau de vente de droits d'accès au Machu Picchu à Cusco était fermé pour cause de fête nationale. Résultat, donc: pour sauver 170$ à deux, on allait faire 6h de bus et de marche qu'on allait arranger nous-mêmes, on allait prier pour qu'il reste des billets pour accéder au Machu Picchu le lendemain à notre arrivée le soir à Aguas Calientes et on allait espérer très fort d'avoir le prix étudiant!... On vous a déjà dit que ce n'est pas toujours de tout repos, organiser un voyage backpack, quand il faut toujours compter sur la chance pour que tout marche comme on veut?
Après avoir passé beaucoup trop de temps à l'info touristique, on est retournés manger au resto végétarien parce que c'était l'un des seuls à Cusco à ne pas demander un prix de fou pour une bouffe excellente, puis on est revenus à l'info touristique parce qu'on avait d'autres questions... Après quelques errements en ville, on a finalement commencé notre visite de Cusco! Cusco était l'ancienne capitale des Incas et, après la conquête espagnole, elle est devenue un centre administratif important de la nouvelle colonie. Autant vous dire qu'elle n'est pas archi-touristique pour rien: c'est une ville magnifique qui a gardé à la fois son caractère inca avec ses petites ruelles et ses bâtiments aux fondations de pierre, tout en possédant aussi une architecture coloniale espagnole particulièrement ouvragée. Notre visite a commencé par le coeur de toute ville d'Amérique latine: la place centrale, très jolie à Cusco (bien qu'envahie par les touts et autre vendeurs de gogosses pour touristes, sans compter les madames en costume traditionnel qui veulent qu'on paye pour les photographier elles et l'agneau costumé qu'elles tiennent dans leurs bras). Autre cliché latino: coup de chance, on a aussi pu assister sur la place à une procession de la statue de la vierge jusqu'à la cathédrale. Ça consiste en gros en un défilé de plusieurs dizaines de personnes qui chantent en suivant le prêtre et la statue, transportée dans un autel richement décoré posé sur un genre de brancard que portent quelques gars musclés. Tout ce beau monde arrête de temps en temps pour écouter le prêtre parler, bloquant du même coup une bonne partie de la rue. Souvent, il y a aussi un dude qui fait sauter des pétards assourdissants le long de la trajectoire de la procession (sérieusement, on dirait des coups de feu tellement c'est fort et désagréable pour les oreilles). On n'a pas encore compris pourquoi... Peut-être que les Péruviens trouvaient qu'il fallait que les processions soient encore plus bruyantes que les activités quotidiennes, caractérisées par des klaxons incessants, la musique forte émanant des magasins et les cris de vendeurs ambulants??
Ensuite, on a été dans les petites rues de la ville, en s'arrêtant d'abord dans une chocolaterie (qui se doublait d'un musée du chocolat, où on a pu goûter à du pisco au choco) puis dans plusieurs églises coloniales. On a été faire des provisions au supermarché local puis on s'est laissés tenter par le pop-corn que vendait une vendeuse ambulante. Après un bref retour à l'hôtel, on a continué l'organisation des prochains jours en allant à la gare acheter nos billets pour notre prochaine destination. Comme toujours au Pérou, ce ne fut pas facile... De Cusco, on voulait trouver un moyen d'aller à Lima, sauf qu'on avait lu dans le guide que le trajet en bus pour cette ville avoisinait les 24h... On s'était donc dit qu'on allait plutôt passer par Ayacucho, une jolie ville dans les montagnes, question de couper le trajet en 2 (le guide disait qu'on pouvait s'y rendre en 12-13h de bus de nuit, ce qui est très correct). Sur place, par contre, la dame des billets nous a dit que le trajet Cusco-Ayacucho était également de 20h! On se retrouvait donc coincés entre 2 mauvaises options: 2 trajets de presque 24h en bus! Dépités, on a donc décidé d'acheter des billets pour Andayhualas, une petite ville située entre Cusco et Ayacucho, à 10h de trajet. De là, on prendrait un autre bus de nuit pour Ayacucho, puis un autre pour Lima!
Après une heure de gossage, on est sortis épuisés et mécontents de la gare avec nos billets en main. De retour au centre-ville, on a par contre retrouvé le moral parce qu'on allait souper dans un resto plus classe que d'habitude afin de fêter le dépôt de mon essai! Après 2 tentatives infructueuses dans des restos qui avaient l'air très bien mais qui étaient déjà pleins (Cusco est une capitale culinaire du Pérou, avec d'excellents restos), on s'est finalement décidés pour une chouette petite place où on a passé une très belle soirée! La bouffe (et le vin) étaient excellents , et le tout était agrémenté de temps à autre par les chants de deux sopranos qui chantaient des airs classiques et traditionnels péruviens accompagnées au piano à queue. Bref, on avait donc notre concert privé! En plus, on a eu droit à une coupe de champagne offerte par la maison! Notre serveur fort empressé était également bien sympa et n'arrêtait pas de nous appeler "chicos"! (Aparté pour Laurent: à ce sujet, je n'arrête pas non plus de me faire appeler "joven" ("jeune") par tout le monde en Amérique du Sud, ce qui ne manque pas de me faire rire à chaque fois!). Ç'a a donc été un très bon souper, le tout pour 20$ par personne!
Au retour, on a un peu déchanté quand Mémé a réalisé qu'avec toutes nos hésitations à la gare, on avait acheté nos billets pour Andayhualas pour la mauvaise journée! C'était particulièrement déprimant parce que ça nous obligeait à retourner à la gare........ Raaaah!!!
Le lendemain, on avait prévu de se lever très tôt pour partir au Machu Picchu (et passer à la gare avant pour changer les &?%?*& de billets), mais quand le réveil a sonné à 6h du matin, on a décidé qu'on était trop fatigués et qu'on irait le lendemain! On a donc encore fait la grasse matinée jusqu'à tard. Une fois levés, notre première action fut, vous l'aurez deviné, retourner à la gare pour changer la date de notre voyage en bus, en espérant qu'il n'y ait pas de frais! Ce fut malgré tout étonnamment facile! On a ensuite dîné dans un des restos d'almuerzos cheaps près de la gare, où on a pu manger une curieuse soupe avec une huitre fermée, complète avec ses algues accrochées après. La serveuse, particulièrement bête, n'a pas été d'un grand secours pour nous expliquer les plats! À notre question "quel type de jus est-ce?" quand elle nous a servi un grand verre d'un liquide jaunâtre, sa réponse fut: "du jus"! On l'a quitté sans trop de peine pour aller faire un tour au marché d'artisanat de Cusco avant de se rendre aux ruines de Qorikancha, en plein dans la ville. C'est un endroit un peu bizarre (mais bien joli): en fait, ce sont les ruines du temple le plus somptueux de tout l'empire inca sur lesquelles les dominicains ont érigé une grande église. L'ensemble est un curieux mélange de vieilles pierres lisses et polies caractéristiques de l'architecture inca (tellement bien découpées qu'elles s'emboîtent sans qu'aucun ciment ne soit nécessaire) et d'architecture coloniale espagnole. Encore plus étrange: au coeur de la cour intérieure de l'église, les pères avaient conservé les loges qui dotaient l'intérieur de l'ancien temple inca! Bref, une visite bien intéressante, avec en prime de superbes peintures.
Par la suite, on a continué notre visite pré-hispanique de la ville en se promenant dans les ruelles incas du charmant quartier de San Blas. Notre balade au gré des petites rues pavées de vieilles pierres nous a menés à une vieille église du parvis de laquelle on avait une bien jolie vue de Cusco et de la vallée au soleil couchant. En redescendant vers la place centrale, on a pu assister de loin à deux mariages qui avaient lieu dans les églises ceinturant la cathédrale. On a ensuite mangé dans un génial resto de pizza avant d'aller dormir.
Dès notre réveil, on s'est dirigés vers l'agence avec laquelle on avait finalement décidé de faire le trajet aller seulement en bus vers le Machu Picchu! Accompagnés de touristes espagnols bien sympas et d'un bon nombre d'Israéliens, notre minibus s'est ensuite élancé le long de la longue route vers les ruines. Au passage, on a croisé un panneau officiel assez surprenant qui disait: "Vous toussez depuis plus de 15 jours? C'est peut-être la tuberculose!"
Ça n'a pas pris beaucoup de temps avant de se rendre compte que notre chauffeur conduisait mal. Mais VRAIMENT mal. Bien plus mal que la moyenne des chauffeurs du Pérou, qui conduisent habituellement déjà mal. En fait, contrairement aux autres, notre chauffeur semblait ignorer tout des règles élémentaires de la conduite, en plus d'avoir un comportement téméraire sur la route et de rouler beaucoup trop vite pour le type de route (les 2 derniers points sont normaux en Amérique du Sud). Exemples de sa mauvaise conduite: accélérer avant les tournants, freiner DANS les courbes et non avant (encore pire dans les routes de gravier à côté des précipices), freiner 5 secondes avant un dos-d'âne et accélérer ensuite en fou jusqu'au prochain situé 50m plus loin... Il conduisait tellement mal dans des routes qui tournaient sans arrêt qu'un des pauvres Israéliens a vomi deux fois! À un moment donné, Mémé a fait semblant d'avoir elle aussi mal au coeur pour demander au chauffeur de ralentir, ce qui a amélioré un peu les choses.
Après avoir passé des sommets enneigés des Andes (4200m) à la jungle (1000m) et avoir fait le dernier bout de route sur une route de gravier à une voie longeant un précipice particulièrement impressionnant, on est enfin arrivés à Hidroelectricas où on a pris congé de notre chauffeur avec joie! On a alors pris nos gros sacs pour marcher vers Aguas Calientes. Oui, nos gros sacs! Les transporter avec nous était le prix à payer pour ne pas être partis la veille et avoir dormi, parce qu'on allait partir vers Andayhualas directement après notre retour du Machu Picchu et qu'on n'aurait pas le temps de passer à l'hôtel les rechercher. Bref, chargés comme des mules, on a longé la voie ferrée le long d'une ravissante rivière dans une végétation luxuriante pendant 3h jusqu'au village. Inutile de vous dire qu'avec le poids des sacs on était complètement morts à notre arrivée, Mémé a fait plusieurs crises de "je suis tannée, j'arrête de marcher ici, je déteste marcher" (Mémé: pffffff pas tant que ça :p). Enfin, on est entrés à Aguas Calientes. On nous avait décrit le village comme plutôt moche et très touristique. S'il est vrai qu'il y a énormément de touristes, le village en soi est plutôt mignon, situé le long des cascades de la rivière au fond d'une petite vallée! Pour s'assurer de pouvoir entrer au Machu Picchu le lendemain, on s'est rués au bureau de l'agence gouvernementale du parc. Heureusement, on a pu avoir des billets pour le lendemain, et même au prix étudiant sans avoir fait faire notre carte ISIC! Yé!!! Après cette victoire, on a marché pour trouver un hôtel, en recroisant les Allemands en camping car qu'on avait croisés partout en Bolivie et à Cusco la veille. Notre autre victoire fut de trouver un hôtel pas cher, et très bien, même dans une ville qui ne vit que du tourisme!
Parce que la marche avait été si exigeante avec nos sacs et qu'il nous faudrait partir très tôt pour revenir à Cusco dans 2 jours, on s'est dit qu'on allait allonger l'argent nécessaire pour se payer le train jusqu'à Hidroelectricas, avant de prendre le bus pour revenir à Cusco. Après un repas dans le marché local, on a fait du lavage à l'hôtel avant de se coucher tôt en vue de notre visite du lendemain.
Réveillés à 6h le lendemain, on était en routeà 7h pour se rendre aux fameuses ruines. Comme Machu Picchu est envahi par les touristes de 10h à 14h, le guide conseille de s'y rendre très tôt le matin. D'Aguas Calientes, on peut soit faire les riches pachas et prendre l'autobus jusqu'au Machu Picchu ou marcher. Devinez quelle option on a choisi! Sauf qu'on avait pas pensé qu'il fallait escalader une montagne pour se rendre au site! Après 1h30 d'une montée exténuante, on est finalement entrés sur place. Première impression: c'est vrai qu'il y a des touristes, mais le site est tellement grand qu'on ne dirait pas qu'il y en a tant que ça. Ensuite: les ruines sont très bien conservées, il y a beaucoup à visiter. Après avoir fait les photos classiques du haut du site, on s'est un peu éloignés en faisant un petit sentier qui nous amenait au "pont de l'inca", un genre de système de pont-levis à flanc de montagne destiné à barrer l'accès à la ville en cas d'attaque.
Après avoir profité de manière parasitaire des explications des tours guidés proche de nous, on s'est dirigés vers le Cerro Machu Picchu, une très haute montagne qui donne une vue d'ensemble sur le site. La montée était plutôt rude, Mémé a décidé de s'arrêter à mi-chemin pendant que je complétais le sentier (la vue était vraiment sublime). Après un pique-nique, on a commencé la visite des ruines en se fiant sur les explications du Lonely Planet. Mémé a été particulièrement enchantée par le troupeau de lamas (et les bébés lamas) qui se promenaient librement dans les ruines! Finalement, après une longue journée de visite, on est revenus à Aguas Calientes en longeant la route que prennent les bus (moins abrupte que le sentier mais plus longue). Sur le chemin on a été adoptés par un chien particulièrement craintif et qui s'arrêtait souvent pour se lécher consciencieusement les parties intimes... La soirée fut bien ordinaire: souper au marché, puis dodo.
Comme toujours, on choisit les meilleurs moments pour se chicaner, on s'est donc endormis vers 2h du matin... Le lendemain on s'est réveillés dans la joie à 4h45 du matin, afin de faire nos sacs (étant donné que notre linge était naturellement pas sec la veille) et de prendre notre train pour Hidroelectricas à 6h20. On était les seuls dans notre wagon et on a particulièrement savouré le 45 minutes de beaux paysages qu'allait nous offrir une de nos seules balades en train en Amérique du Sud (ici, tous les déplacements se font en bus, pour notre plus grand déplaisir). On a quitté à regret nos sièges confortables pour les échanger pour ceux de la banquette arrière d'une voiture qui faisait le taxi entre Hidroelectricas et le village de Santa Maria. Sur place, on a attendu un petit moment le minibus qui allait nous mener de l'autre côté des Andes, à Ollataytambo. Un peu avant l'arrivée, le chauffeur nous a fait descendre le temps qu'il lave sa voiture! On est descendus à Ollataytambo, un joli village qui a conservé mieux que tout autre dans la région son "urbanisme" inca. En effet, la ville est un labyrinthe de petites ruelles pavées de pierres dans lesquelles coulent des ruisseaux dans des canaux ouvragés. On trouve aussi une grosse forteresse et plusieurs ruines aux flancs des montagnes avoisinantes. Après dîner, on a profité de la ville en marchant dans les rues et le long de la rivière avant de prendre un dessert dans un café cute! Après, on a partagé un taxi collectif avec une grand-maman, au plus grand mécontentement du chauffeur de taxi qui nous aurait sûrement demandé 15 fois le prix n'eût été du fait que la dame nous avait indiqué le vrai prix. Tout le trajet passait par la "Vallée sacrée", une région de l'arrière-pays de Cusco particulièrement magnifique avec sa vallée cultivée, sa rivière turquoise et ses hautes montagnes enneigées.
De retour à Cusco, on a mangé des cannellonis (miam) dans un resto pas touristique tout près de la gare, avec un proprio des plus gentils qui était super content d'avoir des Canadiens dans son établissement! On a ensuite pris place dans l"Expresso Los Chankas, vers Andayhualas, où malgré le fait que l'air entrait dans la fenêtre cassée à côté de notre banc, on a quand même eu droit à un sandwich au baloney (re-miam...) et à un autre film de Mel Gibson! On s'est endormis au son des ronflements du voisin, en se faisant barroueter de tous bords tous côtés par la route sinueuse!
On vous souhaite bonne nuit, ce qui n'a pas été notre cas pour les 3 nuits qui ont suivi notre départ du Cusco, haha!
Ah! Le grand air, les montagnes... Je suis fatigué seulement à vous lire! Mais vous devez commencer à avoir des cuisses d'acier...
RépondreSupprimerHeureusement, Marie-Pascale, que tu as été bonne comédienne (pour simuler un mal de coeur): cela a mis un peu de plomb dans la cervelle du chauffeur-d'autobus-danger-public, à la place du plomb qu'il semble mettre dans ses semelles pour mieux écraser l'accélérateur... Le théâtre vous sauvera!
RépondreSupprimerN'attendez pas trop avant de nous dire la suite, sinon c'est nous qui allons mal dormir, imaginant les nuits les plus cauchemardesques qui soient...
RépondreSupprimer