jeudi 5 septembre 2013

Arequipa

Salut salut! Ici Mémé!

Pour se rendre à Arequipa (et toute autre ville péruvienne en partant de Copacabana), il faut changer de bus à Puno, une grosse ville péruvienne près du lac Titicaca où on avait choisi de ne pas vraiment s'arrêter étant donné qu'on avait déjà bien visité le lac côté bolivien  L'allemande et nous étions les seuls du premier bus à se rendre à Arequipa, et (signe du grand sérieux de notre agence de bus!) on nous avait dit qu'un certain "Max" allait venir nous chercher à la gare. Notre Max est arrivé, nous a mené à l'agence qui allait nous amener vers Arequipa, puis on a attendu 1h dans le terminal. On avait lu un peu notre guide du Pérou avant de traverser la frontière, et ce qu'on y dit concernant les vols est beaucoup moins séduisant que ce qui se passe du côté bolivien... Ça a d'ailleurs été confirmé par les voyageurs qu'on a rencontrés (des histoires d'horreur qui vont du bus dévalisé par des bandits armés dans la jungle au vol de laptop par la police) et par les Péruviens eux-mêmes, surpris qu'on ne se soit pas encore fait voler!  Bref, on appréhendait un peu notre première gare péruvienne (l'endroit de choix pour les petits vols vu que c'est bondé de monde et bordélique). Parfois en lisant les informations sur la sécurité dans les guides, on se dit qu'il ne faut quand même pas devenir paranoïaques, mais parfois on se rend compte que c'est bien de l'être un peu...! En effet, après qu'on soit montés dans le bus avec l'Allemande,  j'ai décidé de sortir du bus pour aller vérifier que nos bagages étaient toujours dans la soute, vu que l'autobus n'était pas encore parti et que bien sûr ils laissent les soutes grandes ouvertes jusqu'au départ! (on fait toujours ça à chaque gare et lors des arrêts principaux: on ne sait jamais!)  La paranoïa paie parfois: le gars responsable des valises était dans la soute en train de fouiller dans le backpack de l'Allemande!!! Il a vite arrêté quand il m'a vu et n'a rien pris au final, mais quand même!

À cause de Mel Gibson (à ce jour, ça fait 3 de ses films qu'on nous projette, ils ont dû avoir un rabais quelque part, mais ça coupe toujours avant la fin haha!), on s'est endormis tard! En plus, on nous avait dit que l'autobus arriverait à Arequipa à 6h, mais qu'on pouvait rester jusqu'à 7h dans le bus pour dormir. Rien de plus faux, c'était tout simplement un beau mensonge de la compagnie de bus pour qu'on veuille acheter leurs billets! Effectivement, on s'est fait violemment réveiller à 4h30, en se faisant presser de sortir immédiatement du bus! Comme c'est une heure un peu ingrate pour magasiner un hostel et que de manière générale marcher aux petites heures du matin dans une ville inconnue d'Amérique latine avec nos backpacks n'est pas une bonne idée côté sécurité, on est restés tous les trois dans le terminal, assis sur nos sacs (plus de place sur les bancs, naturellement) en attendant le lever du soleil... Nos meilleurs moments de la matinée: la madame qui hurle (mais vraiment) "Chivay Chivay Chivaaaaaaaaaay" constamment pendant 2h, le chien qui tombe amoureux de l'Allemande et ne veut plus la lâcher, puis la vendeuse de pain qui se fouille allègrement dans le nez avant de servir du pain aux clients...! Après qu'on ait mangé un immense pain qui se voulait un croissant, on est partis affronter les taxis. Le premier qui nous a abordé était des plus fatigants, dans le sens de "je te suis partout en te répétant taxi taxi, donc tu n'auras pas le choix de me suivre", donc on  en a pris un autre qui ne nous avait pas encore abordé. Il était tout étonné qu'on le choisisse et nous a demandé pourquoi on n'avait pas été avec l'autre: peut-être qu'un jour les chauffeurs de taxi adopteront de nouvelles techniques si personne ne choisit les fatigants! Ojala! (Ojala est un des plus jolis mots espagnols méconnus, ça vient de l'arabe Inch'Allah, et ça veut dire "j'espère")

Arrivés à l'hostel que nous 3 convoitions, il était fermé vu l'heure (trop) matinale, et on avait pas envie de marcher avec nos sacs donc on a attendu que le monsieur réponde. C'était tout un personnage, il n'a pas arrêté de nous parler et était tout fier de nous dire que plein de touristes oubliaient des vêtements, alors il en avait toujours plein de nouveaux. Il m'a d'ailleurs montré sa collection de brassières, en me disant que je pouvais les prendre si elles me faisaient (ce n'est pas arrivé!)! Comme après chaque nuit où on dort vraiment mal, j'ai le mal du pays, je deviens nostalgique de tout et je n'ai plus envie de voyager. Après quelques larmes, on a fait une bonne sieste jusqu'à 13h, puis après tout allait bien! La propriétaire de l'hôtel nous a proposé un restaurant du coin vraiment bon, pas cher et beaucoup plus propre que la majorité des restos à ce prix là (il s'appelle Diento de ajo, chaudement recommandé si vous passez par Arequipa!). C'était notre premier contact avec la réputée cuisine péruvienne, et ça nous a sérieusement donné envie de manger sans arrêt (ok, ça a fait ça juste à moi, je vous avoue que les dîners et les soupers sont mes moments préférés dans une journée!)

Notre journée commençant tard, on a pas pu visiter beaucoup, mis à part la place centrale et une petite église vraiment mignonne. La place centrale donne sur l'immense cathédrale. Mis-à-part les millions de pigeons (il y avait sérieusement de l'abus), la place est jolie parce que les bâtiments qui l'entourent ont une devanture composée de plein de petites arches en pierres (bon, vous verrez sur les photos...). Aréquipa est une ville qui a gardé son cachet colonial donc l'architecture est très jolie. Il y a une atmosphère de vieille ville qui fait penser au Vieux-Québec! Et qui dit Vieux-Québec dit touristes, et ça ça manque pas au Pérou! Sérieusement, il y a un gros gap entre la Bolivie (déjà assez touristique) et le Pérou côté touristes. Les magasins de souvenirs, les restos pour touristes trop chers qui servent de la pizza ainsi que les agences de voyages sont partout partout partout! Bien qu'il y ait aussi beaucoup de backpackers, le "problème" du Pérou est que c'est également une destination pour les touristes plus vieux et plus riches. Ça fait donc en sorte que les prix sont souvent plus élevés et qu'il faut chercher plus longtemps pour avoir un prix raisonnable (bouffe, transport, hôtels...)

Par contre, le fait que le Pérou soit plus touristique est certes avantageux côté bureau d'information touristique! Justement, la dame de l'info touristique a été d'une grande aide pour nous montrer comment organiser notre trek du lendemain sans passer par une agence de tourisme! Une fois bien renseignés, on a fait une autre chose que j'adore beaucoup en voyage (ok, ça implique encore de la nourriture...): faire l'épicerie!! Armés de sandwich au jambon, de conserves de riz au thon et d'autres collations (dont des biscuits de Noël en vente), on était prêts à affronter le Canyon de Colca!

On a soupé dans un petit resto familial assez bien avant de revenir vers l'hôtel se faire un chocolat chaud, jaser avec l'Allemande puis avec 4 Français assez drôles! Quand on leur a dit qu'on allait au Canyon sans être dans un tour, certains se disaient qu'ils auraient aussi pu le faire comme ça alors une des Françaises s'est exclamée : "oui mais nous on est pas des aventuriers!" On a trouvé ça bien drôle parce que c'est pas comme si on se considérait comme ça non plus! En fait, souvent les backpackers qu'on rencontre mettent l'emphase sur le côté rocambolesque de leur visite à tel ou tel endroit et des choses hors du commun qu'ils ont fait pour sauver quelques dollars (genre voyager 3 jours dans la jungle sur le toit d'un camion-citerne, se faire voler ses souliers dans un parc d'une ville chilienne après s'y être endormi suite à une soirée trop arrosée, faire du pouce dans le désert d'Atacama ou fabriquer et vendre des attrapeurs de rêves pour pouvoir financer la suite de leur voyage - exemples rigoureusement authentiques). Alors c'est rafraîchissant quand on en rencontre qui préfèrent les tours pépères et s'en vantent ouvertement!

La région du canyon est très jolie mais malheureusement à 6h de route, donc les bus partent à 3h du matin d'Arequipa pour ne pas que le transport mange toute une journée... Pour se simplifier la vie, on avait réservé notre aller en bus touristique (qui vient nous chercher à l'hôtel) pour ne pas avoir à se rendre à la gare à cette heure barbare. Réveillés à 2h30, vous pouvez vous imaginer qu'on a dormi jusqu'à l'arrêt déjeuner à Chivay, une ville près du canyon! Vers 9h, on s'est arrêtés à la Cruz del condor, un mirador d'où on peut observer les condors voler dans la falaise à la recherche de leur déjeuner; on en a vu une dizaine (et aussi une centaine de touristes)! Le paysage de la région est très joli! Le Canyon de Colca est le canyon le plus profond au monde et il est entouré d'immenses montagnes arides et de vallées fertiles. L'autobus nous laissait au village de Cabanaconde, notre point de départ pour le trek. Dans le but d'avoir une carte du coin, on est arrêtés dans un magasin qui s'auto-proclamait information touristique, dans lequel une employée bête comme il ne s'en fait plus nous a dit que notre trek se faisait juste en 3 jours et non en 2 jours comme la dame nous l'avait dit à Arequipa... Au moment où on allait prendre congé de sa bêtitude, l'employée a rugi qu'on devait signer son livre de visite pour les statistiques! On a trouvé son intense réaction ben drôle! Un peu stressés par ses infos, on tout de même acheté nos billets de retour pour le lendemain, où la gentillesse du monsieur contrastait bien avec l'autre madame... On s'est donc dirigés sans tarder vers notre sentier, où, pour bien commencer, on s'est perdus! Avec l'aide de paysans, on a réussi à trouver le sentier, on a fait quelques beaux points de vue, puis on s'est re-perdus. Finalement, tous les mini-sentiers de tous les marcheurs qui se sont perdus avant nous rejoignaient un plus gros sentier, et on ne s'est plus perdus à partir de là! Notre itinéraire (vraiment cinglé, avec le recul) consistait en descendre le canyon, monter le canyon, redescendre le canyon, dormir dans le fond où il y a une petite oasis, puis remonter le canyon le lendemain... On a donc entrepris la première descente, vraiment ardue parce que le sentier abrupt était parsemé de grosses et petites pierres...

L'institut de statistiques F&M vous présente leur dernier rapport sur le canyon:
- Longueur du canyon: 100 km
- Profondeur du canyon: 3400 au plus profond
- Longueur du trek: environ 35 km
- Temps de marche, excluant les pauses: 12h
- Dénivelé: 1000m, 4 fois
- Nombre de fois où on a glissé: 185 472
- Nombre de fois où Mémé est tombée (bénignes): 1
- Quantité de chialage de la part de Mémé: minimum 45 fois
- Chialage évité vu que François transportait le sac: incalculable
- Quantité de sueur perdue: beaucoup
- Nombre de fois où on a pu acheter de l'eau sur le chemin : 1
- Nombre de fois où François s'est fait plaquer par un âne contre la paroi rocheuse: 1
- Nombre de paysages extraordinaires vus: un nombre qui dépasse l'entendement

Bref, on a descendu une première fois le canyon par un sentier en lacet, jusqu'à la rivière au fond du canyon, où on a dîner devant quelques geysers! Après, il nous fallait remonter le canyon sur la grosse route, en plein soleil... On a aussi dû rationner l'eau car tous les villages qu'on croisait semblaient abandonnés et il ne nous en restait plus assez... Un peu après que mon seuil de "je suis plus capable, je ne veux plus avancer" soit atteint, on a fait une pause au sommet pour manger des poires, notre alternative au manque d'eau... On a pu se ravitailler au petit village de Malata avant d'entreprendre en vitesse notre deuxième descente, question d'arriver avant la tombée de la nuit! Rendus à l'oasis (Sangalle), on a visité le premier lodge  sur le chemin, mais c'était plutôt glauque vu qu'on était les seuls touristes alors on est allés voir celui d'après. On est tombés sur celui où était le groupe de notre bus du matin alors on est restés avec eux, complètement crevés après 9h de marche... Le guide de leur tour était même fâché qu'on arrive si tard, puis quand il a compris l'itinéraire qu'on avait fait, il nous a traités de fous. Honnêtement, il avait raison, c'est exigeant à en être désagréable! (François: mais c'était magnifique!)

Le souper était hors de prix alors on a mangé notre canne de thon et notre reste de chips en compagnie de nos amis du groupe. Vers la fin du souper, le guide nous a dit qu'il ne dormait jamais seul dans la vallée du canyon parce qu'elle était hantée. Il nous a dit qu'il y avait des fantômes et une sorcière, qu'on pouvait parfois entendre des voix et que si on entendait une voix pleurer, ça voulait dire que quelqu'un mourrait le lendemain. Ça s'est empiré quand les deux Françaises avec qui on était ont dit que justement, quelqu'un du tour avait entendu quelqu'un pleurer dans la vallée... Bref, même si c'est irrationnel, je peux pas dire que je me sentais à l'aise de dormir à 2 dans notre petite hutte en paille complètement dans le noir de la jungle... J'ai donc amené une des chandelles du souper (il n'y a pas d'électricité dans les huttes) question qu'on soit un peu moins dans le noir... Aux dernières nouvelles, il ne s'est rien passé, à part le vent qui soufflait si fort que le toit de la cabane tremblait et François qui a entendu quelqu'un marcher avec un bâton autour de la hutte toute la nuit (François: je vous jure que c'est vrai: le pas était lent comme celui d'une personne âgée, ponctué du bruit caractéristique du bois qui frappe contre le gravier, et ça n'avait rien du déplacement stressé et discret des petits animaux) .......

Le lendemain, on s'est levés après que tous les tours soient déjà partis, François a profité de la piscine puis on est partis affronter la montée de la mort, un sentier plus court que la montée de la veille, mais beaucoup plus abrupt, un peu comme monter 1 km d'escaliers...! Fatigués de la veille, le moral était moins bon et on a pris beaucoup de pauses! La zoothérapie aidant, la fin a été moins pire vu qu'un chien errant nous a adopté jusqu'au village!

On a attendu notre autobus devant la place, à observer les chiens se courir après comme des fous pour une raison inexpliquée. Notre bus, de la compagnie  "le seigneur des miracles" ayant pour slogan "sécurité, confort, ponctualité et garantie(?)", il n'est arrivé qu'avec 45 minutes de retard, conformément à sa politique de ponctualité!

Le bus public faisant la run de lait, on est arrêté dans un petit village où une dame qui semblait avoir 150 ans a pris la place de Franco vu qu'on était dans les premiers sièges. De temps en temps elle me piquait une jasette en aymara, donc je n'ai rien compris de tout ce qu'elle m'a dit! Et quand l'assistant-chauffeur est venu demander les billets, elle lui a aussi parlé sans arrêt en aymara et comme il ne comprenait rien non plus, elle a fini par ne pas payer!

Rendus à Chivay, le sol était couvert de neige, c'était vraiment joli! La vieille dame a débarqué en jacassant et Françcis a repris sa place, et on s'est laissés bercer par la route. Par contre, notre réveil brutal lorsqu'on a foncé de plein fouet dans un camion a été moins joli!... Un camion était arrêté au milieu de la route sans ses feux d'urgence et à cause de la neige, le chauffeur n'a pas pu l'éviter (ils n'ont pas de pneus d'hiver, quoique notre chauffeur a quand même très bien réagi vu le peu de dégâts)! Le côté droit de l'avant du bus étant un peu défoncé, s'en suivit une engueulade entre les chauffeurs et des passagers de l'autobus pas rapport qui sont sortis. Finalement, le bus est reparti alors qu'une passagère faisait une crise de panique et que les autres passagers l'engueulait pour qu'elle se taise... Après 1h à rouler comme des tortues et à sentir le stress de tous les passagers, on s'est arrêtés à une halte routière pour changer de bus. C'est aussi là qu'on a appris qu'on avait roulé tout ce temps seulement sur les lumières d'urgence vu que les autres étaient cassées...! (et naturellement, sur les routes péruviennes il n'y a aucun éclairage public) Finalement, on a dû attendre pendant 2hl'autobus, dans un froid glacial parce qu'aucun passager ne comprenait qu'il fallait fermer la porte derrière eux quand ils sortaient... "Sécurité, confort, ponctualité..." qu'ils disaient! Question d'empirer l'absence d'agréabilité de notre trajet, notre voisin de derrière était un Français tellement mais tellement chiant qui était beaucoup trop amoureux de sa personne, c'était insupportable de l'écouter!

Bref, on est arrivés à minuit à Arequipa plutôt qu'à 19h... Il n'y avait plus de transport public à cette heure-là donc on a dû se rabattre sur un taxi, mais aucun ne voulait nous faire le bon prix! Finalement, l'un d'eux a accepté, en plus il était vraiment trop gentil et tout heureux de nous parler!!

Après une grasse matinée, on a marché un peu dans la ville puis on est partis dîner dans un resto du coin, qui s'est avéré plutôt moyen. Au moins on a pu goûter à une spécialité d'Arequipa: le rocoto relleno (piment farci). "Goûter" parce que c'était tellement piquant qu'on a été incapable de le finir! Après, ce fut une journée plutôt relax: François a continué son essai et j'ai fait des appels bureaucratiques au Canada pour essayer de comprendre pourquoi on avait tant de frais à chaque retrait au guichet...!

L'avant-midi du jour suivant fut aussi assez tranquille: François a continué son essai pendant que je faisais du lavage à l'hôtel... On est partis vers la gare acheter nos prochains billets de bus avant de retourner encore une fois au café internet.  Pour le souper, on a marché dans un coin moins touristique de la ville à la recherche d'une cevicheria pas trop chère (ceviche: plats de poisson cru avec beaucoup de jus de citron) mais on s'est finalement rabattus sur un autre resto pas cher et très bof. Par contre, ça nous a permis de découvrir l'émission étonnamment populaire "combate", où deux équipes de filles-en-bikini-qui-dansent-comme-des-pétasses-pour-la-caméra et de gars-qui-aiment-beaucoup-trop-leurs-muscles s'affrontent dans des défis du genre "se passer un biscuit de bouche en bouche le plus rapidement possible". Le tout parsemé de rebondissements comme "Leonardo demande à Katia si elle veut être sa blonde"... Même si notre QI avait diminué de moitié, on s'est tout de même rendus au café internet pour que François finisse son essai. Vous avez bien lu: finisse son essai!!!! Le tout envoyé à l'impression, on a mangé un gâteau à l'hôtel pour fêter ça!

Le lendemain matin, on a déjeuner avec 6 Italiens tout frais arrivés au Pérou, qui étaient bien gentils! Après, le monsieur de l'hôtel était tout stressé parce que internet ne marchait plus sur l'ordinateur. J'ai donc sorti mes maigres connaissances informatiques pour régler le tout, puis le son qui ne marchait pas non plus, pour finalement nous valoir de gros remerciements de la propriétaire et du monsieur tout soulagés!

On a dîné dans un petit resto où on a eu du poisson grillé avec un sauté de légumes, du jamais vu dans ce voyage en termes de Guide alimentaire canadien (souvent, en fait, le repas constitue en une pièce de viande accompagnée de riz et de patates: il y a peut-être un pois dans le riz si vous cherchez bien)! Après, on allait enfin bien visiter Arequipa. On a fait le tour des églises du coin, marché dans le centre ville et profité des musées gratuits. Dans un quartier de l'autre côté de la rivière se trouve un mirador de la ville, d'où on peut bien voir les 3 volcans enneigés derrière (d'ailleurs, depuis quelques jours il y en a un qui est en activité!). Assis sur un banc dans une place centrale pleine de palmiers, on a aussi pu observer une vendeuse itinérante donner un pot-de-vin au policier qui passait par là: un sac de céréales! Au retour, on est passés par un coin plus riche, où il y avait de beaux ponts en pierre pour traverser la rivière, avant de manger un véritable croissant français sur le retour! De retour à la place centrale, la cathédrale était enfin ouverte: elle était en fait très sobre pour une cathédrale! Puis on a visité la bibliothèque locale, endroit idéal pour de longs après-midi d'études, puis une autre église que je dirais plus jolie que la cathédrale même! Le fond de l'autel comprenait des peintures de la vie de Jésus, en plein de petites cases qui donnaient l'impression que c'était une bande dessinée, le tout encadré de bois sculpté recouvert d'or!

Comme l'Allemande partait un peu plus tard que nous à la gare, elle a décidé de venir avec nous. Entrer à trois avec nos gros backpacks dans le minivan était assez cocasse, et tous les Péruviens du bus nous regardaient en souriant!

Pour notre trajet vers Ica, on avait pris une nouvelle compagnie qui faisait des rabais pour se faire connaître. On n'a pas été déçus: souper, eau, stewart qui nous parle comme une hôtesse de l'air, en plus d'être les premiers sièges au deuxième étage, ce qui nous garantissait une meilleure vue et plus d'espaces pour nos pieds!

Après cette entrée beaucoup trop longue, on vous dit au revoir!

3 commentaires:

  1. Ça doit être musclé ces fesses-là après un tel périple au canyon!!

    BRAVO François pour ton essai =) !!!

    Je crois que lire votre blogue va devenir une nouvelle raison de procrastiner en ce début de session...
    Anne-Ju xxxx

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  2. Mais non, ce n'était pas trop long!

    Les biscuits de Noël, c'était Noël passé ou Noël prochain?

    Chialage 45 fois? Tu deviens zen, ma fille.

    Et bravo François: finir son essai avec un QI réduit de moitié, c'est impressionnant! Enfin, je crois...

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  3. L'institut de statistiques F&M a fait réellement du bon boulot ! Il devra néanmoins tenir compte dorénavant de la tendance fâcheuse de François à sous-estimer le kilométrage et la difficulté des treks...
    Bravo à vous deux pour votre persévérance!

    Diane X

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