jeudi 5 décembre 2013

Paraty

Oi! Todo bem?

Ici MP! On était rendus à l'autobus entre Rio de Janeiro et Paraty, qui s'est passé sans rien de particulier, à part pour François qui a fièrement acheté dans une halte routière des grosses boules frites de poulet et de patate en purée. C'était moyen...! Même si on a dormi la moitié du trajet, la route le long de la "Costa verde" était magnifique: eau turquoise, petites îles, montagnes, forêts...! En arrivant à Paraty, on s'est un peu perdus pour repérer l'hostel qu'on voulait. Je ne sais pas si vous savez, mais je suis nulle en orientation. Nulle. Et comme François est plutôt du type GPS humain, c'est lui qui est en charge de nous repérer et de nous mener à bon port! Et il est assez impressionnant! Des fois il s'amuse à me laisser faire, question que je dise n'importe quoi, qu'on se perde et qu'il puisse rigoler. C'est sadique hein? Mais bref, cette fois-ci, on a marché pendant un certain temps sans pouvoir se repérer puisque les panneaux de noms de rues étaient aussi absents que mon sens de l'orientation l'est. On a fini par pouvoir se repérer et se rendre à l'auberge de jeunesse, où on s'est gâtés en prenant une chambre double, question de faire changement des dortoirs et des bus de nuit!

Armés de notre traditionnel Subway, on a mangé sur une petite place ombragée avant d'aller explorer la ville. Paraty est décidément un de mes coups de coeur du voyage!! C'est un petit village colonial tout près de la côte, qui attire l'été des milliers et des milliers de touristes. On était contents d'être encore dans la basse saison! Les rues sont en vieille pierre des champs, les maisons sont toutes collées en rangée, le plus souvent blanches avec des poutres de bois colorées. Et il y a un nombre impressionnant de "pousadas", des genre de Bed&Breakfast chics super bien entretenus, avec des fleurs pi toute! L'ambiance est vraiment relax, on s'y sent vraiment bien! On a marché au hasard le long des rues, puis traversé un pont au-dessus de la rivière qui nous mène à une autre section de la ville. C'est de ce côté qu'il y a la plage du village, au bas d'une coline. Justement, on a marché jusqu'en haut par de jolis sentiers dans la forêt car il y a les ruines d'un vieux fort et on a eu une belle vue sur la ville et la mer!

Revenus en ville, on a encore marché dans les rues, en cherchant en même temps un beau restaurant pour le soir puisqu'on s'était dit que ce serait une belle ville pour fêter le stage de François! On s'est changés à l'hôtel et j'ai pu faire ma fifille en mettant pour la première fois du mascara depuis 5 mois, que Marina m'avait donné avec un assortiment de parfums avant qu'on parte de Guyane française! On avait choisi un resto tout simple parce que les prix étaient plus que raisonnables. En effet, il y a un concept brésilien vraiment génial où le resto propose un plat principal pour deux personnes, pour beaucoup moins cher que de commander deux plats séparés. Ça leur simplifie la tâche en faisant une seule grosse portion, et nous ça nous fait économiser! On avait aussi commandé une bouteille de vin brésilien (très bon!) et comme ça avait été vraiment long avant de recevoir le plat principal, il n'en restait que le 1/4 environ. Quand le serveur est venu nous mener le plat principal, il a accroché la bouteille qui a éclaté au sol... Le pauvre nous a donc amené une autre bouteille pour s'excuser: disons qu'on a rentabilisé notre bouteille de vin! En plus, le plat était vraiment bon, avec des légumes sautés qui ont fait mon bonheur! On a dû rester au restaurant un bon 3h, c'était vraiment plaisant! Et on est revenus un peu pompettes à l'hôtel...!

Pour le lendemain, on avait comme plan d'aller faire un tour dans une des plages près de Paraty. Après un déjeuner copieux (quand les déjeuners sont inclus, on reste toujours le plus longtemps possible pour manger beaucoup, tsé c'est inclus...!), on s'est rendus en courant vers la gare pour essayer d'attraper le prochain autobus. On avait choisi la plage de Trindade car c'était la plus étendue, puisque j'aime mieux marcher sur une plage que d'y rester étendue pendant des heures à rien faire... On n'a pas été déçus, c'est la plage la plus belle qu'on ait fait du voyage! Dans l'autobus bondé, on a rencontré deux Argentins qui voulaient venir travailler un certain temps à Paraty. Ils étaient vraiment sympathiques alors on est d'abord allés se baigner avec eux. François a ébloui les Argentins de sa blancheur, qui ont exprimé leur surprise: "comment ça se fait que tu es aussi blanc si tu es allés dans les Caraïbes?!" Malheureusement, l'eau n'est pas des plus chaudes mais elle reste beaucoup mieux que celle des plages de Rio à peine quelques heures plus au nord! Par contre le paysage est génial! L'eau est turquoise transparente avec de belles vagues, le sable est blanc, il y a des collines et montagnes vertes juste en arrière... Un des Argentins disait que ça ressemblait beaucoup au parc Tayrona au nord de la Colombie, un endroit dont tout le monde parle mais où on n'a pas eu le temps d'aller malheureusement. Si c'est un paysage comme à Trindade avec la chaleur de la mer des Caraïbes, je comprends très bien pourquoi c'est un endroit si populaire! On a fini par laisser nos deux amis, juste après que l'un des deux soit en pleine tentative de séduction auprès d'une Brésilienne. La plage de Trindade était en fait une succession de petites plages, toutes séparées par des collines. On devait donc marcher quelques centaines de mètres dans des sentiers de jungle pour se rendre de plage en plage. C'était plutôt agréable de passer du frais de la forêt au chaud de la plage! La deuxième plage était plus longues et plus vide, on y est restés un moment assis dans le sable avant d'aller manger un "pasteis" (prononcer "pasteich") dans un des restos du coin. Ce n'est définitivement pas un met à exporter: c'est comme un empanada géant mais avec peu de garniture et exagérément trop de friture...

La dernière plage était en fait une "piscine naturelle", c'est à dire une étendue d'eau semi-creuse toute calme car les vagues étaient arrêtées par de grands rochers. Il y avait plein de gens qui chillaient sur les rochers, et François en a profité pour patauger avec des poissons multicolores! En revenant vers notre plage du début, on a croisé les Argentins (et la Brésilienne conquise), et l'Argentin laissé pour contre a profité de notre présence pour laisser les tourtereaux entre eux et venir explorer les autres plages avec nous. On a marché un bon moment vers une longue plage de l'autre côté du petit village. Pendant que j'avais le dos tourné, l'Argentin faisait des regards entendus à François quant on croisait un bel exemple de maillot de bain brésilien (ou la presque absence de maillot devrais-je dire). Ah, les hommes les maudits hommes! On s'est reposés sur une roche plate en observant les surfers affronter les vagues, puis on est repartis vers l'arrêt d'autobus où on a salué l'Argentin qui allait attendre son compatriote et sa toute nouvelle concubine.

Après avoir fait imprimer quelques papiers au café internet de Paraty, on a fait une visite à notre meilleur fournisseur de légumes, le Subway, pour une cinquième fois en 5 jours, yé! Puis on a marché dans les petites rues, super mignonnes de soir aussi! On est revenus vers l'hôtel en longeant le bord de la rivière, nous faisant miroiter des dizaines de jolies pousadas hors de nos moyens! On a écrit un peu de blog à l'hostel avant de partir prendre notre autobus pour Sao Paulo, où on a assisté au départ d'un Argentin dans la cinquantaine dont les amis étaient beaucoup trop excités par son départ et criaient sans cesse!

Ciao!

2 commentaires:

  1. Tu as bien raison, ma fille: "les maudits hommes", c'est tout juste bon à trouver son chemin, ouvrir les pots de compote, et chasser les araignées. Pour le reste, oublie ça!

    Et on a trouvé ce qu'on va faire pour célébrer ton retour: aller au Subway!

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  2. Ainsi donc, les plages de Palmaty sont un paradis pour tous, mais avec un petit plus pour ces messieurs? Fais comme la fille d'Ipanema*: t'occupe pas d'eux et regarde la mer!
    Ma
    p.s. The girl from Ipanema, succès mondial de la bossa nova, dans les années 60

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